Quelques réalisations de l'Association

Reproduction de la statue de Notre-Dame de Rocamadour

en 2016, l'ADFJCC fait exécuter, par un sculpteur sur bois "meilleur ouvrier de France", une reproduction de la statue de Notre-Dame de Rocamadour destinée à être mise en place en 2017 près de la tombe de Jacques Cartier dans la cathédrale de Saint-Malo.

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En vrai marin, Jacques Cartier reste bien dans la tradition. Mais c'est sur terre, et non pas en mer, qu'il a l'occasion de demander son intercession à Notre-Dame de Rocamadour, dans des circonstances dramatiques.
Pendant son deuxième séjour au Canada (mai 1535-août 1536), surpris par la rigueur de l'hiver et immobilisés dans les glaces du Saint-Laurent, Jacques Cartier et ses compagnons hivernent de novembre 1535 à avril 1536 dans un fort qu'ils construisent au havre Sainte-Croix, près du village iroquoien de Stadaconé, près de ce qui deviendra la ville de Québec.
Plusieurs membres d'équipage sont atteints d'une mystérieuse maladie : 25 périssent et 75 sont atteints. Seule une dizaine reste valide. Cinquante indiens du village voisin en sont aussi victimes.
Beaucoup d'auteurs parlent du classique et redouté scorbut dû à des carences en vitamines C, en raison de l'absence de fruits et légumes frais.
D'autres pensent qu'il s'agit plutôt d'infections bactériennes ou virales transmises par les indiens4.
Quoi qu'il en soit, Jacques Cartier, homme de grande foi, "fit mettre le monde en prière et oraison" devant une effigie de la Vierge Marie, faisant voeu de pèlerinage à Notre-Dame de Rocamadour, patronne des marins, "si Dieu lui donne grâce de retourner en France".
Représentation au XIXe siècle de l'invocation de la Vierge de Rocamadour par Jacques Cartier en 1535
Il rencontre alors des indiens de Stadaconé qui lui expliquent les bienfaits de la tisane d'écorce et de feuilles d'anedda, le cèdre blanc. Suivant leurs conseils, le traitement est appliqué et la guérison des survivants se produit providentiellement. Là encore, le mode de guérison fait l'objet de débats5.
Jacques Cartier reconnaît "un véritable et évident miracle" dans la rencontre providentielle avec ces indiens. Plus tard il tient parole en effectuant un pèlerinage d'action de grâce auprès de Notre-Dame de Roquemado. Les archives du sanctuaire ayant été détruites pendant les guerres de religion, on ne sait pas à quelle date (sans doute avant son troisième voyage en 1541-1542) ni s'il était accompagné de membres d'équipage ou de sa famille.
Peut-être aussi Jacques Cartier se contenta-t-il de se rendre à Camaret, plus près de Saint-Malo, dans la chapelle vouée au culte de Notre-Dame de Rocamadour.

Source bulletin annuel de l'ADFJCC n° 24 de 2016

 

Maquette de la Grande Hermine

une maquette de 80 cm représentant le navire de Jacques Cartier la "Grande Hermine", offerte à la cathédrale de Saint-Malo par notre association a été mise en place au cours de l'été 2018 dans la chapelle du tombeau de Jacques Cartier.

La maquette a été réalisée par Monsieur Yves Le Flem et financée par l'ADFJCC

"Cette maquette est une réplique à l’échelle 1/50ème de la "Grande Hermine" caraque navigant en 1535 lors du deuxième voyage du Malouin Jacques Cartier pour le Canada. Ce navire est d’une conception entre la caraque méditerranéenne et une caravelle.

 

 

Maquette de la Grande Hermine

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